Le chemin vers la liberté

Un ami devait venir me chercher, et je décidai, en l’attendant, de m’asseoir dans un restaurant. Il n’y avait pas d’autres clients et j’appréciais le calme qui m’entourait. Assis près d’une vitre, je remarquai une abeille qui cherchait éperdument à s’échapper de sa prison de verre. Fiévreusement, en battant des ailes, elle s’élevait le long de la vitre, et finissait par retomber de fatigue. Puis elle répétait le même effort futile. On aurait dit qu’elle était programmée pour cela, et qu’elle ne pouvait rien faire d’autre. Or, quelques dizaines de centimètres seulement la séparaient d’une porte ouverte. Mais, étrangement, l’abeille ne la voyait pas. Peut-être était-elle incapable de considérer que, pour trouver la liberté, il lui suffisait de voler horizontalement, ou peut-être que le petit détour exigé lui semblait impossible. Du point de vue de l’abeille, la liberté était à portée de main, toute proche, et pourtant inaccessible.

Pendant plus de dix minutes, elle continua de s’escrimer, tous ses efforts se soldant par des échecs. Enfin, elle parvint à s’échapper. Mais savez-vous comment ? À l’extérieur, un passant vint cogner la vitre par mégarde, et elle prit peur. Bien sûr, elle ne pouvait comprendre que le verre qui la séparait de la liberté la protégeait également de ce prédateur imaginaire. Se sentant menacée, elle brisa enfin sa routine : elle fit un bond en arrière, aperçut la lumière qui venait d’ailleurs, et s’élança par la porte ouverte.

Vous est-il arrivé de faire comme cette abeille ? D’avoir l’impression d’être prisonnier d’une routine, incapable d’entrevoir aucune issue possible ? Vous est-il arrivé de ressentir un appel impérieux vers la liberté, alors que cette liberté vous semblait inaccessible ? Dans notre vie à tous, Dieu permet que se présentent des obstacles, et ces obstacles peuvent nous sembler tout aussi insurmontables et impénétrables que cette vitre. Mais bien souvent, c’est pour nous faire prendre une autre direction, pour nous montrer que, quelque part ailleurs, il y a une porte ouverte qui nous tend les bras pour nous montrer le chemin vers la liberté.

Arrête de te débattre

Un message de Jésus

Dans la vie, tant de choses semblent impossibles, mais avec Moi, tout devient possible. Quand tu regardes ta vie à travers le filtre de ton raisonnement, tu ne vois souvent que problèmes et impossibilités, et te voilà confus. Tu désespères, te sachant incapable de porter ton fardeau.

Ces impossibilités apparentes ne sont pas faites pour te décourager, mais pour te donner l’occasion de Me voir à l’œuvre, et de croire. C’est l’occasion pour toi d’être libéré de ce sentiment opprimant que tu as qu’il te faut résoudre ces problèmes dans tes propres forces. Car Je suis ton seul espoir, ton seul libérateur, ton seul salut. Quand Je te libère de tes efforts futiles, de la peur et de la frustration, tu trouves la paix et l’espoir là où il n’y en avait pas.

Je ferai l’impossible pour toi si tu renonces à ton agitation fébrile, si tu arrêtes de te débattre pour résoudre tes problèmes. Je veux que tu apprennes à te reposer sur Moi, à Me faire confiance même lorsque tu ne comprends pas. Je veux que tu Me laisses t’élever au-dessus de tous les problèmes qui se présentent à toi.

Qu’il est difficile de secourir un homme qui se noie quand il se débat encore pour essayer de s’en sortir tout seul ! Sa frayeur le rend dangereux pour tous ceux qui l’approchent. Souvent, Je voudrais t’aider davantage dans une certaine situation, mais Je dois attendre que tu arrêtes de te débattre comme tu le fais. Tu dois apprendre à Me faire confiance, et renoncer à tes efforts désespérés.

Quand il n’y a aucune issue apparente, appelle-Moi. En l’espace d’un instant, Je peux t’emmener dans un lieu élevé, dans Mon Esprit, bien au-dessus des soucis de ce monde.

Quand tu ne peux pas aller plus loin, quand tu réalises que tu ne peux pas t’échapper de ce qui ressemble à une prison, la prison de tes faiblesses et de tes limites humaines, tu as l’impression que c’est la fin, mais il n’en est rien ! À vrai dire, c’est là que tout commence. Tu as atteins la limite, la frontière, la grande ligne de démarcation, le point précis où toi, tu finis, et où, Moi, Je commence.

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